COOPERATION SURINAME GUYANE : BIO-PLATEAUX
Le projet Bio-Plateaux, est une coopération transfrontalière initié en 2021, dont les travaux préparatoires existent depuis 2019, pour la valorisation et la gestion intégrée des ressources en eau entre le Suriname, la Guyane et l’État de l’Amapá (Brésil). Déjà accompagner par des fonds européens pour la période 2014-2020. L’observatoire régional sur le plateau des Guyanes (phase 2) est soutenu sur la période 2021-2027.
L’objectif avait déjà été rappelé par M. Jean Paul Ferreira (1er Vice-président Développement durable Transition énergétique) : « […] un renforcement des moyens mis en œuvre pour que la gestion commune des milieux aquatiques […] ».
Trois pays, trois politiques et législations différentes qu’il faut coordonner par le biais d’un organisme de gestion commun pour la prise de décision. Il s’agit également d’étudier les conséquences de la pollution et de l’exploitation minière sur les populations sylvaines et en bords de fleuves. Il faut aussi noter l’intervention des représentants des peuples autochtones et noirs-marrons des trois contrées lors des différents colloques qui se sont tenu ces dernières années.
Le 20 janvier 2025 s’est tenu une visite de courtoisie du Ministre des travaux publics du Suriname, Monsieur Riad MITESH, concernant la structuration de la gestion des bassins versant aux frontières. Coté Surinamais était présent également, le Ministère des affaires étrangères et de ainsi que le Ministre de l’environnement. Il était reçu à la cité administrative territoriale par Mme Tiarrah Steenwinkel et Mme Mirta Tani, élues territoriaux délégués à la coopération ainsi que M. Philippe Bouba, élu territorial délégué à l’enseignement supérieur, en présence de l’ambassadeur de France au Suriname, M. Nicolas de Bouillane de Lacoste.
Il s’agissait de déterminer avec les autorités françaises en présence des techniciens de recenser les besoins des zones peu développées et enclavées et d’identifier les moyens que chacun pourrait mettre à disposition. Des discussions initiées en perspective de la préparation de la COP30 qui se tiendra à Belém en fin d’année. Cette conférence internationale est un moment privilégié pour les pays de discuter et prendre des engagements pour lutter contre le changement climatique, en mettant l’accent sur la préservation de l’Amazonie dans le cadre des enjeux climatiques globaux.
La COP30 réunira environ 197 parties, représentant les pays membres de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), ainsi que des organisations internationales, des ONG, des scientifiques, et des acteurs de la société civile.